Les Ragots de la Taverne #23

Hello There !

Bon dimanche de Pentecôte ! La taverne ne connait pas les fériés, ou du moins travaille aussi les jours fériés, tel un stakhanoviste du bonheur qui chercherait à apporter joie, café et chaleur aux siens, peu importe le calendrier et les circonstances. Et le tavernier est d’excellente humeur. Laissez-moi vous offrir un café maison… chauffé aux flammes de l’enfer. Oui, Satan et moi c’est une vieille histoire, il me prête ses allumettes parfois.

From Ghost-merch.com

Le café de Papa Emeritus, le café qui te secoue les puces

Con Clavi Con dio

La taverne va aujourd’hui consacrer son article dominical à prêcher la bonne parole. Non pas celle de Jésus, qui nous a quitté il y a 2000 environ maintenant, mais celle du Rock nouveau et éternel. En effet, jeudi soir votre serviteur et fidèle dévoué à la cause métallique était à Rennes pour un concert d’anthologie d’un groupe suédois nommé Ghost, et je n’étais pas seul puisque ma petite dernière de presque 12 ans m’accompagnait. Autant dire que le plaisir était double : d’une part celui de voir pour la première fois sur scène ce groupe qui est ma révélation et mon coup de coeur de l’année dernière, et d’autre part de transmettre la flamme, le flambeau à une de mes filles qui semble vraiment avoir le virus – difficile parfois de dire chez un jeune adolescent ce qu’il en sera de sa future orientation musicale, et même artistique de manière générale, mais je crois qu’elle a récupéré les gènes de son papa si on se fie à ses écoutes et ses lectures.

Mais avant de vous parler de ce jeudi 25 mai 2023 dont je me rappelerai encore pour longtemps, je me dois de vous donner un peu de contexte, tout d’abord en ce qui concerne mes goûts musicaux. Bien sûr si vous êtes habitués de la Taverne et que vous écoutez ce que je joue dans mes Jukebox, vous connaissez mes inclinations sonores, ma passion dévorante pour le Rock en général et le Hard Rock et le Metal en particulier. Comme je l’ai expliqué cela vient de mon père qui possédait une belle collection de 33 tours (oui à l’époque on ne disait pas vinyle) avec de petites pépites tel que Led Zeppelin, Deep Purple, les Stones, Black Sabbath, Genesis, Dire Strait, les Beatles et j’en passe. Mon premier choc fut à l’age de 8 ou 9 ans, dans un casque au volume poussé à bloc, pour voir ce que ça faisait de mettre fort alors qu’on me l’avait interdit. À l’époque les casques étaient énormes avec un cordon en tire-bouchon. Assis sur mon lit, j’avais placé sur ma platine disque dans ma chambre – récupéré de mon père qui en avait acheté une toute nouvelle, dernier cri, avec lecteur CD –le disque de In Rock, un album de Deep Purple qui me fascinait pour sa couverture représentant le Mont Rushmore sur lequel ne figurait plus les têtes des présidents bien connus (oui j’étais déjà passionné d’histoire et je connaissais leur nom) mais les visages de ce que je supposais être les membres du groupe. Le choc était acté, depuis longtemps programmé, la collision fut violente, assourdissante, grisante, entêtante, addictive, libératrice : moi le petit garçon chétif, malade et mal dans sa peau, j’avais trouvé un échappatoire, une voie, une délivrance, une renaissance. Dorénavant je dédierai ma vie au force du M–et–al.

J’ai tanné mes parents pour apprendre la guitare à partir de ce moment-là. Puis j’ai même intégré l’harmonie de mon village et son école de musique. C’était devenu ma vie. À l’âge de 11 ans j’ai demandé pour mon anniversaire un walkman, célèbre ancêtre du MP3 qui donne des sueurs froides aux jeunes d’aujourd’hui qui ne comprennent pas toujours comment on y glisse une cassette. J’étais justement le roi de la Tape, j’en avais de toutes sortes, des originales, des 60 minutes, des 90 minutes. Bien moins encombrantes que le disque, elles me suivaient partout, elles étaient le premier élément que je triais en préparant mon sac pour l’internat le dimanche après midi. On faisait des échanges dans les cours de récré, on empruntait pour copier les albums que les autres avaient découvert. Le monde du metal était un univers chaleureux, bienveillant, et bien que mon image de moi-même était faussée, n’étant pas réellement cette petite chose inutile et fragile — mais ça je l’ai découvert plus tard en grandissant encore –, au sein de ces gens bienveillants, on ne me jugeait pas, on échangeait, on partageait. Je n’écoutais pas que du rock ou du métal d’ailleurs puisque je jouais au sein d’une harmonie, je pouvais avoir des albums de musiques de film, de Mozart, de Brel, Brassens, Regianni.

He is

Alors que j’entrais dans ma vie active, assez jeune il faut le dire, une rencontre a changé beaucoup de choses. J’en ai déjà parlé sur ce blog, notamment dans mes articles musicaux sur Magnum ou encore Cheap Trick. De 7 ans mon ainé, initié au Rock par son grand frère, Laurent qui n’est plus maintenant mais qui en pensée était avec moi jeudi soir, a été plus qu’un ami. Il fut un guide musical pour moi. Sa collection gigantesque de CD, de 33 tours, de cassettes, reste l’une des choses les plus impressionnantes que j’ai vu de toute ma vie. La sienne était dédiée à la musique et au Rock en particulier. À peine sorti de ma cambrousse ravitaillée par les corbeaux à une époque où internet n’existait que dans les films de science fiction, je ne connaissais que quelques groupes, et encore parmi les plus connus. Il fut néamoins surpris lors de notre première conversation au travail devant la porte de notre entreprise alors que nous regardions les gens passer de voir que je pouvais connaitre du haut de mes 19 ans des groupes comme Saxon ou encore Accept. Mais il faut bien le dire aujourd’hui, il me surnommait MMA pour Metallica, Maiden, AC/DC, une manière à lui de se moquer de mon étroite culture. Sous sa tutelle, j’ai alors découvert des groupes incroyables. Beaucoup étaient issus des années 70 et 80, les années de sa jeunesse, et de ma petite enfance dans mon cas. Thin Lizzy, UFO, MSG, Black Sabbath — que je n’avais qu’effleurer – Dio, Scorpions dans sa période Hard Rock et non commerciale, Blue Oyster Cult, Rush, Uriah Heep, Greatwhite et j’en passe. C’est avec lui que je suis allé voir mon premier concert en 1998 à Nancy. Il s’agissait de Bernard Lavilliers, un rebelle à sa manière. Puis nous avons enchaîné avec Iron Maiden, Alice Cooper, Motorhead, ZZ Top, Toto, Dio — à qui j’ai pu toucher la main en faisant les cornes du diable. Il m’avait donné la passion de ce son un peu passé, de ces riffs psychédéliques, de ces groupes déjantés, tels que Twisted Sister ou encore Kiss. Une passion qui ne m’a jamais quitté depuis. Sans pour autant renier mes groupes fondateurs, il avait élargi mon horizon musical et apporté de nombreuses heures de plaisir dans les heures les plus sombres de mes nuits. La musique a toujours été mon échapatoire, mon défouloir, ce qui m’a maintenu à flots durant toutes ces années, hanté, parfois avec grands fracas, par mes démons intérieurs.

Laurent nous a quitté en 2018. Trop jeune, comme pour beaucoup. Mais il restera celui qui m’aura apporté le remède.

He is…

Year Zero

En mars 2022, alors que nous rentrions avec ma complice d’une longue journée de route, j’ouvre ma boîte mail dans ma cuisine afin de faire le tri quotidien que tout être humain se doit aujourd’hui de faire – il est où le temps béni des lettres papier ? – je tombe sur ma newsletter mensuelle de Hard Force magazine. Ce dernier présente la sortie du nouvel album d’un groupe dont je n’avais jamais entendu parler: Ghost. Ils expliquent qu’il s’agit de leur cinquième album, nommé Impera, que le groupe est suédois – il semblerait que ce soit la Terre Promise du Rock ces dernières années – et ils donnent le lien vers une vidéo sortie par le groupe présentant les quatre premières chansons de l’album, jouées dans les conditions live. Par curiosité, je clique sur le lien. Vous vous rappelez cette séquence dans le film Ratatouille, lorsque le critique goûte vers la fin du film le plat qu’on lui apporte, et se sent comme retourné en enfance ? Et bien je en vois pas de meilleure image pour exprimer ce que j’ai ressenti à ce moment là.

Ghost puise dans toutes les racines musicales qui sont les miennes. Des sons, aux arrangements des groupes des années 70, 80, à une iconographie qui se veut volontairement provocatrice et dérangeante, Tobias Forge, le créateur et leader du groupe, qui est de ma génération, a su apporter un vent de fraicheu sur la scène rock tout en offrant aux amoureux de ce genre musical une sacrée madeleine de Proust. Encore une fois, il est évident que si on s’arrête aux apparences, on ne peut découvrir la profondeur et la simplicité de ce que nous propose ce groupe. Profondeur dans les textes qui possèdent plusieurs niveaux de lecture. Simplicité dans les compositions et les arrangements. Forge a su extraire la quintessence de tout ce qui avait fonctionné avant lui.

Mais Ghost, ce n’est pas qu’une musique ou un decorum. C’est un univers. Je ne vais pas expliqué ici de quoi il est constitué, ce serait beaucoup trop long, et cet article l’est déjà bien assez. À chacun de le découvrir, tout comme je l’ai fait moi-même. Mais après, vous le savez, j’ai beaucoup de mal à faire les choses à moitié.

Ritual

D’après Spotify, Ghost est le groupe que j’ai le plus écouté en 2022. Bien devant Metallica, qui pourtant tenait la palme depuis bien longtemps. Les Four Horsemen ont d’ailleurs depuis longtemps adoubé les jeunes suédois à tel point que James Hetfield possède une guitare sur laquelle figure l’inscription « Papa Het », une allusion à peine voilée au titre que se donne le chanteur de Ghost, à savoir Papa Emeritus, haute figure du clergé caricatural qu’a fondé Forge, et qui préside à chaque rituel, en bon prédicateur qui convertit les foules à la Sainte Parole Metallique.

C’est donc tout naturellement qu’en novembre, lorsqu’une tournée française est annoncée, que j’ai sauté sur l’occasion de les voir, alors qu’ils passaient non loin de chez moi à Rennes. J’en profitai pour prendre une place à ma fille, devenue fan au point de réclamer à ses anniversaires et Noël, les CD du groupe. Le rendez-vous était pris, nous étions conviés au rituel, et la fête s’annonçait belle. Elle l’a été, au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. J’ai vu beaucoup de concerts dans ma vie. Mais celui-ci est indéniablement dans mon top 3. Attention, je ne parle pas que de musique. Bien que la set liste était incroyable et que les morceaux se sont enchaînés avec une qualité rare. Non, je parle de tout ce qui fait un spectacle, et s’il y en a un qui a bien compris ce que signifiait ce mot, c’est Tobias Forge. Pendant deux heures, il nous convie à un rituel dans un decorum évidemment aux couleurs de son Église – fictive, soyons bien d’accord– les lumières, les effets pyrotechniques, la mise en scène, tout est au service d’un vrai show qui transporte son public. Fait rare, je suis ressorti du concert, alors que je n’avais pas de bouchons, sans avoir de sifflements dans les oreilles. Ce qui prouve à quel point chaque détail est calculé. Nul doute que notre cher Papa Emeritus IV souhaite que chacun reparte en pleine santé. Je dirais même, que la qualité de la balance était incroyable. Aucun musicien ou choriste était en retrait. Chacun avait sa place et était audible de manière satisfaisante.

Que dire ? Que je retournerai les voir ? Sans aucun doute ! Que le regard de ma fille aux anges a aussi compté ? Absolument ! Partager ça avec un être aimé est forcément plus fort. Et bien que j’aurais aimé faire découvrir ce groupe à Laurent, je ne doute pas qu’il n’était pas très loin de moi et qu’il devait apprécier aussi.

Venez à la messe avec moi, la porte est toujours ouverte.

Programme du rituel du 25 mai 2023 :

Imperium
Kaisarion
Rats
Faith
Spillways
Cirice
Hunter’s Moon
Jesus He Knows Me
Ritual
Call me Little sunshine
Con clavi con Dio
Watcher in the Sky
Year zero
He is
Miasma
Mary on a cross
Mummy dust
Respite on a spitalfields
Kiss the go goat
Dance macabre
Square hammer

Mes photos du concert, tous droits réservés, Onos Media.

Bon dimanche de Pentecôte !

Bonsai !

Toutes les images présentées dans cet article sont la propriété exclusive de leurs auteurs.

Les Ragots de la Taverne #22

Hello There !

Bon dimanche et bienvenue à tous les habitués de la taverne, et si c’est votre première fois, ne soyez pas timide, venez partager un café et parler de culture geek avec nous. Bien que le weekend ait été long, je n’ai pas eu l’occasion de préparer cet article en profondeur. La faute à mes passions qui ont pris mon temps libre, et bien évidemment aux obligations de la vie auxquelles on ne peut se soustraire. Mais tenez, voici votre café dominical.

café moelleux, café heureux

Point Série

Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas un grand dévoreur de série, néanmoins il y a un univers où je n’ai pas tout regardé et dont je ne me lasse pas de revoir certains épisodes, certains films, c’est Star Wars. En début de semaine, j’ai pu compléter mes visionnages en retard en regardant tout d’abord, Tales of the Jedi, une mini série de 6 épisodes faisant la durée approximative totale d’un film d’une heure trente. Chaque épisode n’excèdant pas 15 minutes, ça peut être un parfait encas entre deux activités. La série se concentre sur deux personnages en particulier, un connu mais peu dévoilé, le Comte Dooku, et un autre dont la série live action arrive cet été, Ahsoka Tano. L’action se situe évidemment au niveau de la prélogie, et c’est intéressant d’essayer de combler certaines interrogations restées en suspens.

Tales of the Jedi

Mon second visionnage, qui pour le coup une fois lancé s’est apparenté à du Binge Watching – ce qui ne me ressemble pas, mais j’étais pris ! – fut l’ultime saison de The Clone War. J’ai longtemps retardé l’échéance, comme le dernier bonbon de votre boite que vous ne voulez pas manger car cela signifiera qu’il n’y en aura plus rien après, sentiment de vide qui nous rebute tous plus ou moins un jour. J’ai suivi The Clone Wars depuis ses débuts en 2008, j’ai savouré chaque saison, avec parfois il est vrai des épisodes inégaux, et une tonalité clairement pour enfants au départ. Mais au fur et à mesure que la série grandissait, elle mûrissait aussi, apportant des thématiques intéressantes et posant des enjeux qui expliquent beaucoup mieux les évènements de la Revanche des Siths. La production de la série avait été stoppée en pleine saison 6, probablement dû à une baisse d’audience et surtout à un autre projet tout aussi ambitieux, calqué sur le même principe qui consiste à combler les périodes entre les films, Star Wars Rebels, un petit bijou en 4 saisons, qui se situe entre les épisodes 3 et 4 et qui nous raconte les prémices de ce que sera la Rebéllion d’un Nouvel Espoir.

Star Wars The Clone Wars : l’Ultime Saison (saison 7)

Lors de la sortie de sa plateforme en 2019, Disney avait prévu pour les fans de Star Wars, plusieurs petits cadeaux, comme The Mandalorian Saison 1 et cette ultime saison de Clone Wars. J’ai donc longtemps retardé l’échéance, regardant à nouveau l’intégralité de la série ou encore Rebels, ainsi que les films (non, pas la Postlogie !). Lundi et mardi soir, fort d’un tout nouveau weekend qui s’annonçait et du temps que j’avais devant moi, je me suis plongé dans cette saison. La série se découpe en 3 arcs : un premier de 4 épisodes qui sert en fait d’introduction à une autre série sortie depuis, The Bad Batch, ensuite un arc qui se concentre sur la vie mouvementée d’Ahsoka Tano après sa disparition des radars à la fin de la saison 5; et enfin un chef d’oeuvre de 4 épisodes également, un mini film incroyable qui conclue magistralement la série, se situant en parallèle de l’Épisode 3.

J’ai d’abord regardé l’arc Bad Batch le premier soir, puis le lendemain, étant seul cette semaine, j’ai enchainé en rentrant du boulot avec la suite. L’arc du milieu est sympa et permet d’introduire un lien intéressant entre deux personnages devenus Live aujoud’hui avec les productions en cours, mais n’est pas non plus indispensable en terme de scénario, il est à la hauteur de ce qu’on pouvait voir auparavant dans la série. Par contre le dernier arc… Je l’ai regardé d’une traite – oui je me suis couché très tard, mais j’étais seul et en weekend ! — Lorsque j’ai éteint mon écran une fois tout regardé, soit 4 épisodes d’envrion 25 minutes chacun, j’étais scotché, l’histoire, l’action, la tension dramatique étaient à leur paroxysme et maitrisé de main de maitre par un Dave Filoni qui s’apparente de plus en plus comme le digne héritier de Lucas, celui qui a su saisir l’essence de Star Wars et sublimer ce qui méritait encore de l’être dans les histoires du passé. Je ne vais pas en dire plus, à chacun d’aller voir et de se faire sa propre opinion, mais clairement, là où les films ont échoué, les séries ont su recoller les morceaux. Le programme à venir de Disney pour cet univers dans les années à venir me semble d’ailleurs beaucoup plus cohérent qu’au début, et j’ai hâte de voir ce que Dave proposera sur les périodes non traitées dans les trilogies de films.

Il ne me reste plus que Andor à regarder et la seconde saison de Bad Batch. En ce qui concerne Boba Fett (du slip), je n’étais clairement pas intéressé vu les retours et le personnage qui m’a toujours laissé froid mais j’ai fini par regarder les épisodes 5 et 6 car j’ai découvert par hasard sur youtube qu’ils servaient d’intro à la troisième saison du Mandalorien, et comme j’aurais aimé qu’on me le dise, je vous passe l’info.

Jeu de Rôle

Au niveau lecture et jeu de rôle, ce long weekend a été dédié à l’univers de Vampire et spécialement à sa version médéviale, L’âge des ténèbres. Avec ma comparse de longue date, Hildr, nous avons la chance de posséder tous les deux la gamme complète. Pour ma part, je me l’étais procuré à la sortie du premier confinement pour un prix maison auprès de ma boutique locale, il s’agissait d’un pledge non revendiqué et il dormait tranquillement sur mes étagères depuis. Nous avons donc créé des personnages ensemble, parcouru le livre de règle, exploré le magnifique supplément de France By Night, une exclusivité 100% française que les US nous envient — pour une fois que ce n’est pas l’inverse — à la recherche d’idée de Chroniques et de leur localisation, jouer même quelques sessions en face à face à la manière d’Erikson et D’Esselmont, les auteurs de l’univers malazéen dont je parle très souvent ici, histoire de baigner dans une ambiance, et d’utiliser le système qui pour le coup est très différent de la V5 que je maitrise mieux.

Une partie de la gamme Vampire Dark Age, avec la magnifique couverture de Marc « The Boss » Simonetti pour France By Night

En parlant de l’univers malazéen, la sortie du second tome de la Voie de l’Ascendance devait avoir lieu cette semaine, le 25 mai, mais finalement a été repoussée au 8 juin selon les revendeurs spécialisés. Pas grave, je serai prêt pour la suite.

Ma lecture à venir du mois de juin.

En parlant du 25 mai… je serai à rennes le soir, à l’espace Le Liberté pour voir le concert d’un de mes groupes devenu fétiche : Ghost. Au plaisir de vous y rencontrer !

En attendant, que votre fin de weekend soit doux et votre reprise pas trop violente, bonne lecture, bonne partie, bon visionnage !

Bonsai !

Les ragots de la taverne #21

Hello There !

Un lever tardif pour un dimanche ensoleillé. La taverne est pleine de gaîté ce matin. Elle a fermé tard hier soir, très tard, vers 3h30 du matin pour être précis, après un magnifique marathon Jeu de Rôle de plus de 12h. Mais que de bonheur. Du coup, on a besoin de beaucoup de café ce matin, je suis d’ailleurs déjà assis avec mon deuxième.

One cup of coffee to rule them all

Once dungeon a time…

J’en avais parlé la semaine dernière, la reprise était imminente. Le principe : un One Shot (un scénario unique qui commence et finit) joué sur une seule après-midi et soirée. Bon, le scénario s’est quand même étiré de 13H30 à 3H00 du matin. Avec une pause repas vers 20H…enfin pas qu’une pause repas puisqu’un joueur a perdu son personnage dans le donjon et qu’il a donc fallu lui en refaire un. Eh oui, votre serviteur ne triche pas avec les règles et figurez-vous que mes joueurs m’en sont reconnaissants. Alors quel bilan tirer de cette reprise ?

Dur de répondre à ça sans froisser certaines sensibilités, certains égos. Pour être honnête, mes joueurs, sauf ma seule et unique joueuse autour de la table, comme quoi les filles font le taf parfois plus que les mecs – ceci, c’est gratuit et spéciale dédicace à tous les masculorôlistes qui estiment que ce n’est pas un jeu pour les filles mais qui feraient mieux d’arrêter de dire des conneries parce que la seule chose que ça génère ce sont des mouvements féminins extrêmes qui ne servent finalement aucune cause – mes joueurs donc, ne sont pas des vrais rôlistes.

« Mais alors qu’est-ce qu’un vrai rôliste et pourquoi tu dis ça ?»

Ceci est un vaste débat, et ce sera mon opinion toute personnelle, mon but n’étant pas de donner des leçons à qui que ce soit. Ce qui m’amène à cette conclusion, c’est bien évidemment le déroulé de la journée, qui, il faut le dire, dans l’ensemble ne s’est pas trop mal passée. Nous avons bien ri, nous avons bien mangé, bien grignoté, bien savouré notre Cuvée des Trolls©. Je n’ai quasiment pas fait d’oublis après analyse de ma maitrise, sauf pour un piège dans un couloir, mais qui correspondait à la note 34 (3e niveau souterrain du donjon) et il était déjà 1H30 du matin.

Photo :Onos Media © Tout droit réservé.

Die by the Sword..

Pourtant, bien que l’ambiance était bonne, que les rires aient été nombreux il a été d’autres moments où en tant que MJ, j’ai dû prendre sur moi comme par exemple lorsque vous constatez au bout de plusieurs heures de jeu qu’après avoir passé 2h en vocal pour la création de personnage avec un joueur qui joue à D&D depuis 7 ans, il n’a pas ajouté son bonus de maitrise (+2 au niveau 1) à ses compétences maitrisées, ou encore qu’ils n’ont toujours pas retenu que Perception c’est lié à la Sagesse, ou Athlétisme à la force. On m’a même demandé si athlétisme c’était pour courir… Comment dire.. ma fille fait de l’athlétisme. Et elle court, oui. Je veux bien entendre que le jeu de rôle, ce n’est pas toujours simple. Vraiment. Mais quand même, la logique existe. Les 3/4 du temps, il suffit de l’être. Je peux aussi vous parler de l’Ensorceleur qui au vocal de préparation du perso (la fameuse session 0) m’avait épaté parce qu’il avait déjà choisi ses sorts dans la liste de sorts, que c’était cohérent, etc. En jeu, ça n’a pas donné grand chose finalement au début, parce que ses Tours de Magie étaient prêts, oui, mais pas les sorts. Le problème d’un tour de magie offensif (ce qui fait des dégats à l’adversaire, comprenons-nous bien) c’est qu’il faut un jet de dé pour toucher comme une attaque classique à l’épée, et donc ça implique une certaine « chance » au dé si vous voulez. Or, moi j’ai les pires joueurs de la planète de ce côté ! La moyenne de leurs jets ne doit pas excéder 7 et encore je suis peut-être gentil, là où, à l’inverse j’enchaine les 20 comme des perles (8 sur la journée d’hier). Je ne suis pas un stratège aussi classe que Sun Tzu, mais perso, j’essaie de jouer sur mes forces et éviter mes faiblesses. En tant qu’homme, je ne suis pas très fort ni très grand, je le sais, je suis plutôt un stalker de bibliothèque (bien que certains livres peuvent aider à la musculation ^^) donc si on fait un déménagement, je vais éviter de porter les trucs lourds, tout simplement parce que je ne peux pas ! La nature ne m’a pas doté de cet attribut. Par contre, je sais que j’ai un certain sens de l’organisation, que je m’exprime plutôt bien, il s’agit de qualités que j’utilise dans ma vie de tous les jours. En conclusion : quand tu es nul au dé et que tu fais un lanceur de sort, UTILISE DES SORTS SANS JET DE TA PART !

Cela fait depuis 2015 que je joue avec certains, et c’est pourtant ma petite dernière arrivée qui est la plus performante. Je n’ai pas besoin de lui expliquer les règles, je n’ai pas besoin de lui expliquer comment fonctionne sa classe. Pourquoi ? Et bien ça va vous paraitre peut-être bête et logique (toujours la logique) mais tout simplement elle achète les manuels et surtout, elle les lit ! Elle se documente sur le jeu de Rôle, elle s’intéresse à l’actu du JDR, elle regarde des actuals Play. Finalement, en jeu elle peut plus facilement se concentrer sur l’interprétation de son personnage, dans le sens Acting, comme un guitariste qui après avoir potassé ses gammes encore et encore, n’a plus qu’à se concentrer sur le groove, la sensibilité, l’émotion qu’il veut faire passer dans sa musique puisque la technique est devenue une partie intégrante de son activité.

You are not the rolist you think you are

Bien sûr tout ceci n’est pas obligatoire et pas toujours utile, surtout lorsque vous êtes un joueurs fan de dungeon crawling, l’acting est totalement optionnel, mais certainement pas les mécaniques du jeu. Mon plus ancien joueur autour de ma table actuellement regarde Rôle N Play depuis le début. C’est moi qui lui avais conseillé afin de peut-être mieux percevoir comment mettre de manière RP certaines aptitudes ou compétences en scène, baigner dans la mécanique du jeu. Pour autant, bien qu’il ait souvent d’excellentes idées et qu’il aime l’acting pur, il ne maitrise pas l’aspect mécanique de sa feuille de perso, il ne comprend pas toujours à quoi sert telle ou telle compétence. Il a de très bons moments, il arrive à mettre en scène pas mal de choses avec le temps et à utiliser certaines aptitudes à bon escient, mais pour être honnête, il n’a pas de manuel de JDR chez lui. Aucun. Ni mes deux autres joueurs. Il ne passe pas son temps à suivre l’actu JDR, il ne connait même pas le nom des éditeurs de JDR. Est-ce une tare ? Bien sûr que non ! Est-il possible d’être rôliste sans connaitre ça ? Bien sûr que oui, mais ça demandera tout de même un minimum d’investissement. En fait, ce qu’ils aiment surtout, c’est jouer, jouer dans une ambiance fantasy, jouer pour le plaisir du jeu dans le sens large. Ils aiment partager des bons moments. Est-ce que ce sont des rôlistes ? Et bien pour moi non, ils ne sont pas des vrais rôlistes. Ils sont des joueurs. Jeux de plateau, jeux vidéos et Jeu de rôle par mon biais accessoirement quand ils ont su que je pratiquais ça.

Vous devez me trouver élitiste. Exigeant. Il se trouve que j’ai un niveau d’exigence et d’attente avec moi-même qui est très élevé, et souvent j’attends le même niveau d’engagement de la part des autres, ce qui crée ce décalage. Pour une partie comme nous avons joué hier, entre les vocaux de préparation des personnages, la lecture du livre de contexte que j’ai utilisé, Auroboros dont je parle ici, la révision de certains points de règles – on ne cesse jamais d’apprendre dans un domaine – et la lecture et l’intégration de mon scénario, un pur donjon de 10 pages que j’avais choisi didactique dans le but de leur réenseigner des principes de base de ce jeu par lequel ils ne cessent de jurer alors que je préfère les jeux sociaux pour ma part tel que Vampires ou encore La Légende des Cinq Anneaux, cela m’a pris environ 20 heures de préparation. C’est pour moi le temps à passer pour une partie réussie. Les joueurs n’ont pas besoin de passer autant de temps, on est bien d’accord. Et encore une fois je le répète, c’est mon point de vue, ma manière de faire, mon envie personnelle de vivre ma passion.

At the end of the day

Alors comment conclure ce billet qui s’apparente à une analyse de partie ?

Et bien je dirais qu’il faut bien cerner ses joueurs, comprendre leurs attentes, qui ils sont, leur manière de jouer, voir si on peut les aider à s’améliorer pour que le plaisir de jeu soit partagé. Car oui, mon sentiment à la fin est souvent le même, les joueurs ne prennent pas toujours en compte le MJ, ou le DM suivant votre appellation, et le temps qu’il passe pour apporter aux joueurs ce dont ils ont envie. Or un jeu de rôle ce n’est pas les joueurs CONTRE le MJ mais les joueurs AVEC le MJ. Le Maitre du Jeu est un joueur à part entière autour de la table. Il a des attentes aussi, il joue aussi. Comment faire avancer tout ça ? Comment améliorer le plaisir de jeu de tout le monde autour de la table ? Et bien tout simplement, COMMUNIQUEZ. Il faut parler après les parties. Il faut faire le fameux débriefing de fin de partie. Bon, vous vous en doutez, vu l’heure à laquelle nous avons fini, nous ne l’avons pas encore fait. Nous le ferons dans les semaines à venir, nous aurons le temps puisque nous ne pourrons pas nous réunir avant cet été.

Ce que j’en conclus pour l’heure, c’est que tous mes joueurs ne sont pas des rôlistes, mais juste des joueurs qui veulent s’amuser, qui n’ont probablement pas mon niveau de passion, ni mes attentes, et que pour que nos parties soient encore plus réussies, ils nous faudra probablement faire chacun un pas vers l’autre. Eux devront probablement s’investir un peu plus ne serait-ce que dans la maitrise des mécaniques de bases et les spécificités de leur classe respective – et je suis persuadé qu’ils prendront encore plus de plaisir à jouer lorsqu’il ne se concentreront plus que sur la coopération en se basant sur les points forts de leurs personnages – et que moi je vais devoir apprendre à être patient, même si ça fait déjà 7 ans que nous jouons ensemble, à continuer à expliquer, à transmettre ma passion. Et plus que tout, apprendre finalement à être moins exigeant envers eux et surtout envers moi-même, car après tout ce n’est qu’un jeu, il ne faudrait pas que cela se mette entre nous. L’amitié et les liens qui nous unissent sont plus importants que tout.


Ce n’est qu’un jeu, amusons-nous !

Bonsai !

Toutes les images présentées dans cet article sont la propriété exclusive de leurs auteurs.

Les Ragots de la Taverne #20

Hello There !

Bienvenue, entrez, comme tous les dimanches. Comment ça on est pas dimanche ? La taverne ouvre avec un jour de retard, en effet, mais nous avions un grand week-end et j’en ai profité pour moi. Et puis nous sommes encore dimanche tecnhiquement, de toute façon je suis le patron je fais comme je veux ! Na!

Bien, maintenant que nous sommes d’accord, let’s drink a coffee.

Merci Princesse. Nous vous aimerons toujours.

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…

Le 4 mai était le jour de célébration de Star Wars, l’occasion pour Hollywood de pouvoir enfin rendre hommage à notre chère princesse qui nous a quittés en décembre 2016. Sa fille (qui joue dans l’épisode 9), ainsi que Mark Hamill étaient présents afin de recevoir l’acceptance en son nom. Désormais, une étoile nommée Carrie Fisher luit au firmament du Hollywood boulevard.

May the 4 th be with you

Star Wars est probablement le premier phénomène geek pour lequel je me suis emballé, bien avant Le Seigneur Des Anneaux où même le Jeu (avec un J puisque il y a Jeu de Rôle, Jeux Vidéos, Wargames pions ou figurines, etc). Plus proche de la fantasy à mon sens que de la SF, de part ses personnages, de leur connexion et de la trame de l’action principale (je vous ferai, un jour, un joli plan parallèle avec Harry potter, promis vous verrez les similitudes) il est des univers dans lequel je me plonge sans restriction régulièrement. Bon, sans restriction, je vais un peu vite en besogne.. j’avoue ne pas avoir aimer la Postlogie. Mais qu’à cela ne tienne, les séries live ou animation font largement mon bonheur, et puis j’ai tout de même 6 films sur les 9 qui me conviennent parfaitement.

Mes premières connexions ludiques avec la galaxie lointaine se sont faites avec des Lego, enfant, puis des jeux vidéos, dont Star Wars Battlefront le premier du nom sur lequel j’ai passé des heures dingues, tout comme sur le 2, ainsi que le jeu sortie sur PS2 à l’époque, La Revanche des Siths. C’était la mode en ce temps-là de sortir le jeu associé au film avec des cinématiques tirées de celui-ci. Le jeu avait même la particularité de permettre des duels entre amis au Sabre Laser et de nous faire entrevoir des plans non gardés dans le cut final.

3 jeux Star Wars qui m’ont personnellement marqué

Bien sûr, certains me diront que ça ne vaut pas Kotor ou Jedi Knight, ok. Mais je n’avais pas de PC à l’époque et je ne me rappelle pas avoir vu ces jeux sur consoles.

Comme je l’ai dit la semaine dernière, je compte reprendre très bientôt le jeu de rôle (ça se précise, c’est pour samedi prochain) et nous y ferons jouer en alternance des scénarios 5e et des scénarios Star Wars. J’ai acheté le premier des livres de règles dès sa sortie, et après une intense période de jeu sur ce système à dés spéciaux que j’aime beaucoup (le premier que j’ai utilisé pour ma part), cela fait maintenant quelques années que ma gamme dort sur mes étagères. Il est temps de réveiller la Force.

En ouvrant mes onglets raccourcis Star Wars, sur mon navigateur favori, je suis retombé sur une petite pépite que je m’étais mis de côté, un podcast créé fin 2016 pour la sortie de ce qui est probablement un de mes SW préférés, Rogue One. Ce podcast créé par Wilhem Horn avec l’appui de Galaxie Star Wars, se nomme Hyperdrive. Ayant un peu plus de temps et d’appétance pour les podcasts qu’à une époque, je me suis donc lancé dans ce saut en hyperespace direction le passé, 7 ans en arrière pour être précis et j’ai déjà écouté les 41 premiers épisodes.

Il est amusant d’entendre au travers du temps les réactions et analyses liées à l’évolution de la saga depuis que Disney a réactivé le filon. Au delà du travail de recherche ultra pointu sur l’univers SW, il y a toute une mise en scène, digne d’un jeu de rôle, et c’en est quelque part. D’ailleurs, ce podcast propose une fiction narrative intitulée les Chroniques Galactiques après l’épisodes 43. Actuellement il y a 3 saisons et j’ai hâte de les écouter. Mais mon must, mon épisode préféré jusqu’à présent, c’est Star Wars VS Star Trek. Un pur moment de bonheur bien écrit avec beaucoup d’infos. Inutile de vous préciser de quel côté du ring je me tiens. Citoyens, je vous souhaite une bonne écoute. Pour ma part, le Capitaine Wilhelm m’a donné des idées créatives et je vais creuser ça.

Par delà les Dunes..

Cette semaine fut également la sortie du trailer de la deuxième partie de Dune de Denis Villeneuve. Une bande annonce alléchante dans la lignée du premier épisode qui m’avait déjà scotché par son respect de l’oeuvre, sa narration soignée, magnifiquement adaptée pour le format cinématographique, ce qui n’est pas toujours évident; les supports livre et écran sont sacrément différents. Enfin la photographie du film est somptueuse. Le premier volet était très contemplatif et prenait son temps. Oui, vous avez bien lu. Ils ont osé prendre leur temps. Alors les rageux et autres excités du smartphone passez votre chemin, retournez à votre ultra consommation d’images en mode boulimie et clics à tout va, ceci n’est pas pour vous.

C’est donc avec impatience que j’attends ce deuxième volet qui sortira dans de bien meilleures conditions que le premier, la pandémie étant officiellement terminée selon l’ONU et l’OMS.

No Comment.

Le trailer de Dune 2

Figur(in)e-toi que..

Enfin je vais vous dire pourquoi je n’ai pas ouvert hier. En fait je peignais. Non… pas mes cheveux. Non je faisais de la peinture, mais pas pour refaire la déco de la Taverne. Je peignais des figurines. C’est un hobby coûteux (soyons honnête) que j’ai découvert sur le tard en 2020. Alors je savais que ça existait, mais je ne me sentais pas la capacité de le faire. Puis une offre promotionnelle de figurines Warhammer Age of Sigmar, m’a donné envie de me lancer. J’ai peint mes deux premières figurines en décembre 2020… puis je n’y ai jamais retrouché depuis. Il y a quelques temps j’ai ressorti mon matos, ma boite, ainsi que mes figurines que j’avais déjà montées (parce que oui, ça fait partie du hobby) et je me suis dit que ce serait bien que je m’y remette.

Une petite après-midi de travail

J’ai testé, mélangé, retouché le tout pendant plusieurs heures pour un résultat pas si mal. Je ne suis pas un pro, c’est sûr, quoiqu’il en soit, je me fais plaisir et c’est tout ce qui compte.

Mon plus gros regret concerne le fait que je ne me sois lancé qu’avec la première gamme qui me soit passée sous la main, Warhammer. En effet, tous les grands univers dont je suis fan ont leur propre gamme, Trône de fer, Seigneur des Anneaux et Star Wars dont le prochain jeu, Shatterpoint, arrive en juin, et surtout Légion qui me fait de l’oeil, avec sa boite de base République Vs Séparatistes, c’est d’actualité, on est en plein dedans..

8 mai (oui mais)

À ce sujet, j’ose espérer que vous savez pourquoi c’est férié aujourd’hui. Ne faites pas comme certains de mes collaborateurs qui ne se rappellent plus, et qui n’aiment le mois de mai que pour ses weekends à rallonge. On n’a pas le droit d’oublier quand tant d’hommes sont morts pour que nous puissions librement nous exprimer tel que je le fais ici.

Merci à vous.

Bonsai.

Toutes les images présentées dans cet article sont la propriété exclusive de leurs auteurs.

Les Ragots de la Taverne #19

Hello There !

It’s Sunday, but the sun is not there. Oui celle là pour qu’elle fonctionne il vaut mieux la faire en anglais, parce qu’en français, elle ne marche pas. La langue offre d’autres possibilités tout aussi intéressantes. Allez, c’est dimanche et qu’il neige ou qu’il vente, la Taverne répond présente !

Alors de quoi a été faite ma semaine ? Et bien à vrai dire, elle est passée comme un éclair, et j’ai l’impression de n’avoir rien fait. Ça reste qu’une impression. En réalité, je me suis replongé dans le Jeu De Rôle après une pause de près de 6 mois.

Peu avant Noël j’étais arrivé à saturation. Avec deux parties en ligne par semaine via Foundry VTT, un super logiciel, mais qui demande à lui tout seul déjà un investissement conséquent si on tient à l’utiliser, suivre son évolution, ses mises à jour, plus une partie IRL tous les 15 jours, le tout sur trois jeux différents, ma tête a explosé. Entre l’Ennemi Intérieur alias la Campagne Impériale (Warhammer V4) le lundi soir, Les Montagnes Hallucinées (l’Appel de Cthulhu V7) le jeudi soir, sur des séances allant de 2 à 3h, et un petit Héros et Dragons scénario maison (une des versions FR de D&D 5e) en réunion d’amis un samedi sur deux pendant 12h, ma vie était bien (trop?) remplie. Eh, parce que oui, j’ai quand même une vie à côté.

Le vrai problème c’est l’envie. Non pas de ne pas avoir envie, mais l’inverse. Je suis un curieux, un explorateur, et je ne peux m’empêcher de vouloir essayer plein de choses, pas que dans le JDR d’ailleurs, dans beaucoup de domaines. Je veux pouvoir vivre 100 vies. que dis-je, 1000 ! Bon malheureusement je n’en ai qu’une (ça c’est ce que je fais croire, pour paraitre comme vous, évidemment) c’est pourquoi je lis… et je joue.

I have lived a thousand lives and I’ve loved a thousand loves. I’ve walked on distant worlds and seen the end of time. Because I read.

George R.R. Martin

Notre ami Georges a tout résumé. D’autant plus que lui aussi est rôliste. Sa série Wild Card, qu’il me faut continuer d’ailleurs tant j’ai aimé et dont j’ai déjà chroniqué les deux premiers tomes, est issue d’une partie de JDR.

Alors est-ce que j’ai replongé tête la première dans la marmite ? Exactement pareil qu’avant ?

Non, pas du tout. Parce que si c’est pour refaire les mêmes erreurs, l’expérience ne sert à rien. Évidemment j’aimerais finir toutes ces campagnes commencées, j’aimerais tester d’autres univers, d’autres sytèmes, mais pour ça il faudrait déjà que je puisse être de temps en temps joueur, parce que ça demande moins de préparation et d’investissement que MJ. Or dans mon groupe, ben.. il n’y a personne qui veuille prendre ma place. Je suis le maitre du jeu, c’est comme ça. En plus mon groupe de joueurs ne jure que par le medfan (comprenez Médiéval Fantastique ), du coup ça limite les opportunités.

I am the Master of Puppets !

J’ai donc beaucoup réfléchis à tous ça, pendant ces 6 mois, j’ai analysé les raisons de ce ras-le-bol, de cette overdose, pourquoi on en était arrivé là, et j’en ai tiré des enseignements. Alors du coup, je vais en profiter pour glisser un ou deux conseils à certains MJ qui comme moi auraient du mal à finir ce qu’ils commencent en terme de JDR, et qui n’arrivent pas à se fixer sur un jeu et veulent sans arrêt changer d’univers, de système.

Premier conseil : Faire des One Shot. Ne partez pas sur des campagnes mais plutôt sur des scénarios courts, des One Shot comme on dit. Le gros avantages de ceci, c’est que vous terminerez ce que vous avez commencé, et donc cela favorise la sensation d’accomplissement, et que ça vous laisse l’opportunité de plus facilement changer de jeu et de tester autre chose sans frustrer vos joueurs. Vous pourrez parfaitement reprendre votre partie initiale, et vos joueurs leurs persos, après votre petite escapade en terres inconnues.

Deuxième conseil : Limitez les systèmes de jeu. Ils sont pléthores, et ils sont bien souvent ce qui caractérise profondément un jeu au delà de son univers. Nénamoins comme dans beaucoup de jeu, pour pouvoir en retirer un certains plaisir, il faut en maitriser les subtilités. On ne commence vraiment à apprécier de jouer aux échecs que lorsqu’on ne se concentre plus sur le déplacement des pièces, mais bien sur la synergie de leurs mouvements et la stratégie pour battre l’adversaire. Cumuler les systèmes de jeu, c’est le risque de n’effleurer que la surface des choses, et de n’en rester qu’à apprendre à maitriser le mouvement des pièces. Choisissez un système, et poncez-le. Jouer et rejouer et rejouer encore avec. Il n’ y a qu’en l’utilisant qu’on finit par maitriser un système, et n’allez pas croire, même après 6 ans de jeu dessus, on peut encore découvrir des subtilités. Au pire si vous avez besoin de variété, prenez-en un deuxième, si possible plus simple ou parent, c’est à dire qui utilise le même moteur (D20, Basic system, storyteller).

Dernier Conseil : Donnez-vous du temps pour autre chose. Le jeu de rôle est une activité formidable. Mais il n’est pas tout. Il est primordial de se donner des bouffées d’air qui viendront nourrir vos parties par la suite. Chaque activité que vous ferez, autre que le jeu de rôle – faire du sport, sortir, faire des visites, regarder un film, une série, lire (oh oui lire…;) ) – sera une occasion de vous enrichir personnellement et culturellement et pourra toujours être réutilisée à la table. Attention quant au dernier point, lire, je vous conseille pour autant de ne pas lire de Jeu de Rôle, sauf peut-être sur le jeu ou le sytème que vous avez choisi. Pourquoi ? Parce que le risque est de vouloir de nouveau vous éparpiller, aller parcourir d’autres horizons. Nous vivons dans une société qui sans cesse vous tente, et ce, dans un seul but : vendre. Alors limitez les visites sur les sites revendeurs, coupez Youtube et les RS quelques temps, et concentrez-vous sur ce que vous avez choisi. De plus comme je vous dis, faites autre chose. Vous reviendrez à la table beaucoup plus frais. Je ne dis pas de couper totalement, parce que là, le risque est inverse, c’est à dire de sortir totalement de votre partie, de votre table. À vous de trouver le juste milieu, programmez vos horaires de préparations, généralement moi c’est un ou deux jours avant la partie de manière à être encore bien imprégné de tout ça le jour où l’on joue.

Thank you Onos

Alors fort de cette analyse, qu’ai-je donc décidé pour moi-même ? Et bien au départ, je n’avais pas décidé grand chose, la vie s’étirait tout doucement, je profitais de ma retraite, pour lire, écrire, regarder des séries. Seulement mes joueurs m’ont recontacté en mode : ça nous manque, 😥. Et pour le coup, ben moi aussi ça me manquait. Alors, j’ai réfléchis à tous les conseils que je viens de vous lister ci-dessus, et j’ai appliqué, en apportant quelques touches personnelles, car oui, nous sommes tous différents et chacun devra adapter mes préceptes, pour autant je n’ai pas dénaturé le message.

Tout d’abord, je ne vais faire que des scénarios courts, comme suggéré, des histoires qui se terminent en trois, quatre heures, ça limitera nos IRL trop longues, ça permettra des parties beaucoup plus dynamiques, puisque nous serons moins fatigués en fin de séance, et surtout, d’un week-end à l’autre je pourrai varier les plaisirs. « Comment ? Tu vas enter en conflits avec ton deuxième point ! » Éhé, j’ai une astuce. mais j’en parlerai plus tard. Et ensuite pour la petite touche personnelle, je vais écrire moi-même ces scénarios, plutôt que de faire jouer des scénars du commerce. J’ai toujours tendance à écrire, mais plus des trames de campagnes que de scénarios courts – si je savais faire court, ça se saurait. Un moyen donc de m’entrainer à cet exercice moins évident pour moi.

Ensuite je vais donc limiter les systèmes. Ma grande expérience de JDR (Ça fait 10 ans que c’est mon loisir principal) m’a permis d’explorer pas mal de jeux, de La Légende des Cinq Anneaux en passant par Le Trône de Fer, de Wasteland à Pathfinder, de Vampire à Shadowrun, et bien sûr de la 5e édition au fin fond de la galaxie Star Wars, mes jeux et mes parties aux compteurs ne manquent pas. Il me fallait donc procéder par élimination en suivant deux critères : le plaisir de jeu personnel et de celui de mes joueurs – malheureusement de côté là je savais que j’étais déjà limité – et la bonne voire très bonne maitrise du système. Deux jeux sont ressortis : la Cinquième édition de DnD, du medfan comme mes joueurs aiment, que nous jouons depuis bientôt 6 ans, et Star Wars de FFG (devenu Edge Studio), un système finalement plus simple qu’on voudrait le croire, mais qui offre de jolies possibilités . Et puis en terme d’univers, il fait partie de ma sainte trinité : Le Seigneur des Anneaux – Le Trône de Fer – Star Wars. Dans les deux cas, je maitrise le système car je les ai poncés et dans le deuxième je connais plutôt bien l’univers. Je vous disais tout à l’heure que je vous expliquerais pourquoi la variété. Et bien déjà avec deux jeux, validés par mes joueurs, on peut alterner les genres, ensuite, j’ai choisi un cadre de campagne pour mes scénarios 5e qui va me permettre de la variété et pour ceux qui n’auraient pas suivi c’est ici.

Les Ragots de la Taverne #24

Le dimanche est là, sous le soleil, un weekend un peu court dans mon cas après les longs ponts du mois de mai, mais puisqu’il faut finir l’année scolaire, autant la finir en beauté et travailler d’arrache pied, y compris les samedis. Pour autant, l’idée de vous retrouver et de vous partager mes ragots avec…

Les Deux systèmes et univers retenus sont donc Star Wars et Auroboros compatbile 5e édition

Enfin le troisième point qui n’est pas des moindres en réalité. Il faut respirer. C’est pourquoi nous ne jouerons qu’une fois par mois. Une séance de jeu de rôle n’est pas que du jeu. C’est de la convivialité. Rendez-vous à midi, un samedi par mois, Un bon apéro, un repas, puis la partie. Pour finir, un bon repas/débrief de la partie et voilà. Croyez-moi, même en ne jouant que 4 heures genre 14h30 -18h30, ça vous fait déjà une bonne journée, et vous en avez profité pour voir vos amis, parler d’autres choses, avant et après. De plus, ça me laisse l’opportunité, sur les trois autres semaines, de caler quelques petites parties en ligne, avec mes joueurs ou d’autres groupes, sans me sentir oppressé par un planning déjà trop rempli. Et ensuite les autres weekends ? Respirez, sortez, lisez, jouez à d’autres jeux (plateaux, cartes, jeux vidéos) pratiquez une activité sportive. Pour ma part, je pense que je vais reprendre l’escrime artistique, une troupe de joyeux lurons avec qui on a fait quelques spectacles médéviaux et même des avants premières Star Wars à coups de Sabre Laser. Et ça, ça nourrit vos tables aussi.

Allez, je n’ai que trop déblatéré ! J’espère tout de même que ces quelques conseils qui peuvent s’appliquer à bien des hobbies finalement, vous auront été utiles. Pour ma part, je vais aller lire avec un bon café, et n’hésitez pas à venir me questionner si vous voulez en savoir plus sur le Jeu de Rôle.

Bonsai!

Les Ragots de la Taverne #18

Un café à portée de main, le dernier album des Four Horsemen sur l’enceinte JBL, c’est avec un sourire pleinement serein et satisfait de vacancier que je viens ouvrir la Taverne. Asseyez-vous, je sais que vous attendez mon café légendaire !

Bien qu’écrire avec du metal est dangereux pour moi, le risque étant d’arrêter d’écrire pour taper la batterie ou aller gratter ma guitare, je n’arrive pas à m’empêcher d’écouter ce nouvel album de Metallica, il tourne depuis plus d’une semaine dans ma chaine Hifi, dans mes écouteurs, et la nuit dans ma tête. L’impression est donc forte et comme promis vous aurez la revue avant la fin de ces vacances, vraiment. Bon, je sais j’avais promis plein de revues la semaine dernière, mais la vie étant ce qu’elle est, et mes filles étant mon joyaux, mes trois Silmarils à moi, j’ai préféré faire d’autres choses avec elles notamment.

Rencontre avec le Roi Sorcier

Nous avons profité du beau temps qui sied toujours à notre magnifique région (inutile de le cacher maintenant puisque depuis les grands flux migratoires Covidiens, tout le monde sait que la Bretagne est en fait ensoleillée, le subterfuge ne marche plus !) pour aller nous plonger dans un marché médévial où nous avons vu plein de gens, notamment le Roi Sorcier ! Un bel après-midi aux senteurs parfurmés des arbres et du printemps renaissant; j’y ai même goûté de l’hypocras, un type de vin que je ne connaissais pas, aux arômes de miel et d’épices.

Un petit Donj’ pour continuer la semaine.

Les vacances le permettant plus facilement, nous avons décidé avec mes trois princesses de nous faire un petit cinoche, et plus particulièrement, puisque je les ai bien éduquées, le film Donjons et Dragons. Ayant fui les critiques et les avis cinématographiques, tous plus débiles ou complaisants les uns que les autres ces dernières années avec des titres racolleurs aux expressions parfois haineuses alors que l’on parle uniquement d’art et de divertissements (que ne ferait-on pas pour un petit clic sur une vidéo, ou un article) c’est donc vierge de toute empreinte que nous sommes allés voir le film. Avant de poursuivre, je vais apporter une nuance à ce que je viens de dire, il y a une chaine que je suis qui publie des avis sur le monde audiovisuel, et qui plus est possède également une chaine de JDR, c’est Captain Popcorn. Il est l’un des rares dont j’apprécie le regard. Comme ses avis sont généralement avec une partie spoiler, je les regarde après avoir vu moi aussi l’épisode ou le film dont il parle. Je l’ai connu à l’époque de la saison 4 de Games of Thrones et j’adore son travail, n’hésitez pas à aller voir ses vidéos. Revenons donc à l’Honneur des Voleurs, personnellement je n’attendais rien de particulier, juste un divertissement qui saurait rendre l’histoire sympa, sans tomber dans les clichés et l’humour lourdingue à tout va. Et bien j’ai eu exactement ce que je voulais ! Nous avons passé un super moment avec un film comme je n’en ai pas vu depuis des années, c’est à dire juste un divertissement, avec des personnages pour lesquels on s’attache, de l’humour mais toujours à propos, des effets spéciaux qui ne volent pas la vedette au jeu d’acteur, et cerise sur le gâteau un film qui pense à tous les spectateurs, ceux qui connaissent le jeu et l’univers et ceux qui ne le connaissent pas. Perso je connais assez bien les Royaumes Oubliés, mais je n’y ai jamais fait jouer mes filles préférant leur faire partager mes univers perso, où certains univers français comme Alarian par exemple, elles m’ont confirmé en sortant qu’elles avaient bien saisi les enjeux de l’univers et que d’ailleurs elles aimeraient bien y jouer !

Du coup ni une ni deux, on a joué le lendemain le premier scénario de Tyranny of Dragons, un campagne assez emblématique de D&D, qui a le mérite de présenter plus ou moins les grandes factions importantes, les lieux emblématiques, et des méchants badass!

La campagne en version intégrale collector, malheureusement qu’en VO

The Mandalorian Grand Final !

Oouuuuahhh. Quelle saison mes amis, et surtout quel final ! Si j’avais un seul conseil à donner à ceux qui n’ont pas encore vu la fin de la saison, ou la saison tout court, c’est de regarder l’épisode 7 et 8 à la suite. Ils forment une espèce de film à l’ancienne, vous savez la belle époque où au bout de 1h30 voire 1h45 max, nous avions la conclusion de l’histoire, et pour le coup dans le cas de figure du Mandalorian vous aurez de très bons ingrédients et passerez un bon moment. Sans rien spoiler comme toujours, j’aime la manière dont la saison a été construite, en prenant son temps, mais en disséminant des éléments, des indices, par ci par là. Sans compter que Dave Filoni et John Favreau réussissent même le tour de force de réparer petit à petit les dégats effroyables causés par la Postlogie. J’ai d’ailleurs regardé à nouveau le dernier épisode que je n’avais pas revu depuis sa sortie au cinéma en décembre 2019 – vous savez, le monde d’avant – et bien il faut le reconnaitre, il y aurait pu avoir de bonnes choses si ces dudulles s’étaient tous assis autour d’une table et avait donné une direction globale à la trilogie envisagée, avaient pris le temps de se concerter entre réalisateurs plutôt que de faire les films les uns après les autres, chacun réalisant son Stars Wars comme il l’entend. Si on veut faire ça et raconter sa propre vision de Star Wars, il y a le jeu de rôle pour ça, il est même très bon. je ne vous en ai jamais parlé ? On verra ça une prochaine fois * Sourire amusé* !

En attendant je vous souhaite un bon dimanche que vos lectures soient passionnantes, que vos parties soit divertissantes, et que vos écoutes soient ..

METAL !!!!!!

Toutes les images présentées dans cet article sont la propriété exclusive de leurs auteurs.

Les Ragots de la Taverne #17

Hello There !

Holidays ohh holidays comme chantait Michel Polnareff il y a un bail. Yes, I’m on holidays. Et que de bonnes vibes pour commencer ces vacances ! Un café à la main, mes oreilles comblées de bonheur, et du soleil.

Metallicaaaaaa !!

Car oui, il est là. Enfin… Je ne me suis jamais caché, je suis un grand fan devant l’éternel du groupe californien. Après nous avoir balancé sans prévenir un single inédit en novembre annonçant le futur album, il aura fallu patienter un peu plus de 4 mois pour voir le bébé dans les bacs. 3 singles supplémentaires plus tard et pas mal de café, 72 Seasons est sorti le 14 avril et tourne donc en boucle dans mes écouteurs depuis vendredi matin. Et je headbang à tout va alors que mes doigts grattent nerveusement mon air guitar. Je prévois même une revue pour ces vacances tellement j’ai de choses à dire dessus. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas joué à l’exercice de la chronique lors de la sortie d’un album et même faire une chronique tout court ! Mais long story short, this album kicks Ass !

New PP

Comme vous l’aurez remarqué, j’ai changé de photo d’accueil et de profil pour ceux qui me suivent sur les ERRESSE comme disent les djeuns. C’est Hildr du blog Hildr’s World qui me l’a trouvée par hasard et j’ai tout de suite adoré le concept qui se trouvait totalement à la croisée de mes gouts musicaux et littéraires. Une synthèse de l’essence même de ce blog, le métal et la fantasy réunis, bon il manque la Taverne en bas de Barad Dûr. J’ai cherché qui était le designer afin de lui demander l’autorisation d’utiliser son dessin, et après moults investigations, il semblerait que ce soit Redbug. Néanmoins, je ne sais pas comment le contacter ni dans quelle mesure je suis en droit d’utiliser son travail (je suis un peu nul pour les droits d’usages j’avoue) alors si vous en savez plus que moi je vous invite à me laisser des commentaires sur les démarches à suivre.

Série

En ce qui concerne les séries, je n’ai pas encore regardé l’épisode 7 du Mandalorian, il m’est donc impossible de vous donner un avis pour le moment. Par contre étant abonné Canal + je vais avoir la chance de bénéficier très prochainement de tout le catalogue de Apple TV + gratuitement avec mon abonnement, et ça c’est une bonne nouvelle, ça veut dire que je vais pouvoir regarder la série Histoire de Lisey, issue du roman éponyme de Stephen King, à laquelle il a directement participé. Depuis le temps que je voulais la voir, cette histoire à une saveur spéciale pour moi. Je devrais pouvoir bénéficier de tout un tas d’autres productions, j’y ferai un tour en temps et en heure. Vous le savez peut-être mais je ne suis pas forcément très séries, je préfère passer mon temps libre à lire ou à parcourir des livres de Jeu de Rôle, préparer des parties. Lorsque je fais du temps d’écran c’est plutôt généralement pour y jouer à des jeux vidéos, comme LOTRO sur lequel je suis revenu récemment afin d’admirer la beauté de la Terre du Milieu, et il y a pas à dire, ils ont beaucoup améliorer le système.

Point lecture/JDR

Puisque nous parlions de lecture et de Jeu de rôle, je poursuis ma lecture du Silmarillion par petites touches, tout en lorgnant à nouveau vers mon Conan, la faute à ce JDR dont je vous parlais la semaine dernière et dont j’ai déjà lu une bonne moitié du livre. Une revue est à venir aussi ( ça fait beaucoup de revues, ça, tavernier !) alors que je projette ma première partie pour très bientôt. Pour en revenir à Conan, quel est le rapport me direz-vous ? Et bien tout simplement l’Annexe N.. Oui vous avez bien lu. J’ai parcouru l’annexe N et dorénavant je connais des choses, sombres, ténébreuses (j’adore cet adjectif), indicibles. Trèves de plaisanterie, l’annexe N n’est pas une zone interdite du hangar 18 en zone 51, ou encore une remise condamnée du sous-sol dans lequel est confiné Mulder à qui on a adjoint la pauvre Scully qui n’a rien demandé. Il s’agit encore moins d’une backroom huppée des quartiers bien pensants de la haute société. Non l’annexe N est une liste d’auteurs qui ont inspiré à l’époque Gary Gigax et Dave Anerson, les papas de D&D. On peut y retrouver au premier rang des noms tel que Robert Howard, Jack Vance, Fritz Leiber, et H.P. Lovecraft. Et quand on regarde la couverture de l’aventure ci-dessous comment ne pas y voir une inspiration toute lovecraftienne ?

Vous l’aurez compris je suis conquis. J’aime l’ambiance un peu old school, le côté pulp. Il parait que la nostalgie c’est le mal, mais ce monde me manque parfois, il était fait de véritables rencontres, de liens sincères, de vérités bien établies ou du moins peu démenties. Aujourd’hui, internet a créé une ultra connexion où les gens ne cultivent plus le goût du réel, du convivial, de la simplicité. Tout est déformé, montré du doigt et interprété. La cacophonie ambiante en devient insupportable. C’est pourquoi une bonne table de jeu de rôle entre amis, un bon repas, quelques dés, des crayons et une franche dose de bonne ambiance alors que le soleil se couche par la fenêtre et que les ombres s’allongent, ouvrant la porte à des créatures inommables qui rampent en leur sein, d’un aspect bien au-delà de votre imagination, mais que pour autant, le temps d’un soir vous allez affronter, repoussant les ténèbres et protégeant le monde à son insu. Croyez-moi DCC a vraiment l’air d’offrir tout cela.

D’ailleurs en parlant nostalgie et musique plus haut dans ce billet, voici une petite pépite qui saura peut-être vous faire saliver.

Sur ce, je vous souhaite un bon dimanche, moi je retourne à l’écoute de mon album en boucle, et mes grimoires, accompagné d’un bon café.

Bonsai!

Les Ragots de la Taverne # 16

Hello There !

Joyeuses Pâques ! En ce beau dimanche ensoleillé, je vous souhaite de profiter des vôtres. Chérissez-les, embrassez-les. En attendant laissez-moi vous servir un café de Pâques au comptoir de la Taverne.

Un café, un livre, what else ?

Alors de quoi a été faite ma semaine mis à part que je traine une douleur nerveuse au bras gauche depuis 15 jours et qu’il m’est difficile d’utiliser mon bras directeur (y compris pour écrire ces lignes) ?

Les Pages du Milieu.

Tout d’abord, après avoir terminé ma relecture de Seigneur des Anneaux dans la nouvelle traduction, je suis tombé un peu par hasard sur ce podcast fait par nos amis belges. Il s’agit d’une relecture chapitre par chapitre du Seigneur des Anneaux par trois amis, grands fans devant l’éternel de Tolkien et de la trilogie de Jackson. Leur travail est bluffant, leurs recherches tout autant, et bien que je n’y apprenne pas forcément grand chose puisque cela fait plus de vingt ans que je creuse l’univers et que je cherche sous chaque caillou, leur bonne humeur et leur qualité de narration me font passer un agréable moment. Vous me connaissez, à la Taverne, j’aime promouvoir le travail d’autres « bénévoles » amoureux de l’art pour l’art, des passionnés, et de tous ceux qui méritent que l’on soutienne leur travail. Alors je le dis, un grand merci aux Pages du Milieu pour ce podcast. C’était une idée que j’avais eu moi-même il y a quelques temps, mais faute de compagnon pour m’accompagner, le voyage ne se fit jamais. Je continuerai de vous soutenir et de parler de vous ici. Namarië, amis du Nord !

N’hésitez pas à les soutenirs via les réseaux sociaux, et à partager leur travail, ça en vaut vraiment le coup.

JDR

Côté JDR, je me suis laissé tenter de manière bien singulière par Dungeon Crawl Classics. Lors d’une conversation avec un camarade rôliste, lui expliquant que je m’étais lassé des jeux d’Heroic Fantasy tel D&D, et donnant les raisons pour lesquelles j’en étais là, ce dernier, après avoir noté tout les points que j’avais évoqués, me parla de ce jeu que je ne connaissais pas. Après avoir fait une recherche, regardé la présentation de Rôliste TV, je me suis retrouvé drôlement attiré par ce concept plus One Shot, sanglant et proche du jeu d’origine. Résultat, le bébé est arrivé chez moi. Affaire à suivre donc !

Du donj’ à l’ancienne, mortel et efficace.

Série.

Enfin côté série, le 6e épisode du Mandalorien (dernière série en cours pour ma part) a été particulièrement prenant. La présence de guests au casting, combinée au dénouement de l’épisode ont fait de ces 46 minutes un vrai moment de détente. Mais la vraie surprise de la semaine est arrivée vendredi soir, lorsque Disney a sorti le trailer de la série Ahsoka que nous attendions impatiemment avec mes filles, et pour le coup je suis super hype ! Je vous laisse regarder le teaser si vous ne voulez pas être spoil parce ce que je vais dire ensuite.

Ahsoka ! ahsoka ! elle danse tous les soirs (Jean Pierre Madère)

Ca y est, vous avez regardé ?
Ok, alors mon plaisir réside surtout de revoir les personnages de la série Star Wars rebel enfin en live Action. J’avais adoré cette série d’animation produite par Dave Filoni, encore plus que les Clones Wars. En tout cas, rendez-vous en aout pour découvrir le premier épisode.

Côté article, je suis toujours en cours de rédaction du prochain, mais le boulot, la famille, ne me laissent que peu de temps, je pense que celui-ci arrivera pour les vacances qui approchent. En attendant, je vous laisse retourner à vos oeufs de Pâques. Encore un bon dimanche et à très bientôt.

Bonsai !

Toutes les images présentées dans cet article sont la propriété exclusive de leurs auteurs.

Les Ragots de la Taverne #15

Hello There !

Excusez-moi d’ouvrir la taverne si tard, mais je rentre de voyage. Si si, je reviens d’Egypte. Mais installez-vous, moi aussi j’ai besoin d’un bon café après tout ça.

Donc comme je vous disais je reviens d’Egypte, des pyramides pour être précis. Moi et mes compagnons sommes rentrés dans un tombeau ancien que j’avais moi-même découvert. Malheureusement tout ne s’est pas passé comme prévu, et la mort fut au bout du voyage. Ah oui, je ne vous ai pas précisé ! Ce voyage je l’ai fait assis sur mon fauteuil favori, une bonne tasse de café à la main, non pas avec un livre mais lors d’une session de jeu de rôle maitrisée de main de maitre par Xapur des blogs Lance 1D20 et Les Lectures de Xapur. Encore un grand merci à lui de m’avoir permis d’être pour une fois joueur et non MJ. Ce fut un très bon moment convivial autour d’un jeu vraiment plaisant, L’appel de Cthulhu sur un scénario directement écrit par Steve Harris et Bruce Dickinson.

Powerslave d’Iron Maiden – 1985

Évidemment je blague, mais je n’ai pas cessé de songer à cet album pendant la partie. Ça me fait penser qu’il me faudra continuer mes articles sur cette gamme puisque j’ai depuis acquis d’autres manuels, mais si cela vous intéresse vous pouvez déjà aller relire ma revue du Manuel de l’Investigateur.

Cela m’a très fortement donné envie de rejouer et/ou maitriser. Depuis le mois d’octobre, je m’étais mis en pause car cela me prenait trop de temps avec deux parties par semaine, et malheureusement ce dernier n’est pas extensible, pour autant je sens bien que cela me démange de rejouer, de préparer, d’explorer des univers. Contrairement au jeu vidéo, où vous êtes limités par le côté technique inhérent à tout logiciel, où vos actions ne peuvent être que celles prévues ou imaginées par les développeurs, contraints eux-mêmes par les limites technologiques justement, ici tout est possible, tout est plus ou moins réalisable, y compris descendre en shield-skate les escaliers d’un rempart tout en décochant des flèches, même si pour ça il vous faudra quand même une sacrée dextérité et une bonne dose de chance aux dés ! (Et beaucoup d’imagination aussi 😉 )

Alors je jette mon bouclier, je saute dessus et descend la rampe en tirant !

Quoiqu’il en soit puisque nous parlons de jeu vidéo, après quelques sessions de New World, j’ai trouvé le jeu intéressant, l’histoire assez captivante, mais le système de personnalisation ressemble plus à un bon RPG qu’un MMO. En parlant du côté MMO, le fait que tout le monde soit mélangé ne crée pas d’immersion ni une grande communication. Tu parles anglais c’est bien, tu ne le parles pas, bon courage pour trouver un groupe francophone… quand ceux-ci répondent à tes messages… ( moments vécus). J’ai donc reconnecté un autre jeu, mais j’y viendrai plus tard.

Côté lecture, j’ai commencé Le Silmarillion, mais un soir voulant lire au lit, j’ai pris ma liseuse sur laquelle malheureusement je n’avais pas ce dernier en numérique. Souhaitant à tout prix continuer à parcourir la magnifique Terre du Milieu de Tolkien, je me suis lancé sur Le Retour du Roi que j’avais coché dans ma liste de 2023, après la lecture des deux premières parties, dans la nouvelle traduction de Daniel Lauzon. Et… je l’ai fini ! Une série d’articles est en préparation à ce sujet. En effet, je n’ai pas sorti beaucoup de revues ces dernières semaines, parce que tout simplement je préfère prendre mon temps de bien rédiger mes articles surtout lorsqu’il s’agit d’un de mes auteurs favoris que je n’ai encore jamais chroniqué sur ce blog.

Quoiqu’il en soit cette lecture m’a fortement donné envie de relancer un des jeux sur lequel j’ai passé un nombre d’heures incalculable, peut-être le jeu que j’ai le plus joué : The Lord Of The Ring Online. Tout cela m’a donné une idée d’article un peu différent sur l’unboxing de ma version collector du jeu. Stay tune donc ! En attendant un petit cadeau, mon tout premier screen de LOTRO pris en mai 2007 lors de mon premier jour de jeu. Que de souvenir.. Si vous vous posez la question je suis l’elfe chasseur (Legolas sort de ce corps !!) et mon pseudo était donc Telcontarion. J’ai longtemps hésité à l’utiliser ici. Il a pendant longtemps été d’ailleurs mon identité sur le net. Si un jour vous me voyez modifier mon identité, vous saurez pourquoi, ce sera une nostalgite aigüe. À mes côtés, il s’agit d’un très bon ami, autant fan de l’univers que moi et parrain de mon ainée qui se prénomme Arwen. Je crois que ceci en dit beaucoup sur mon attachement à la Terre du Milieu.

Le pseudo de mon ami est un joli anagramme, saurez-vous le retrouver ?

Pour conclure ce ragot, nous parlerons de l’épisode 5 de The Mandalorian, un autre univers que j’aime beaucoup, qui a fonctionné à plein régime sur moi ! L’action 100% mandalorienne et les cliffhangers finaux nous laissent présager une fin de saison vraiment passionnante, j’aurais tendance à dire que ça laisse à penser qu’il y aura une saison 4 également.

En attendant je vous souhaite un bon dimanche rempli de joie et d’imaginaire. Pour ma part je vais retourner en Terre du Milieu, soit par les livres, soit par les jeux (vidéos ou rôliste !).

À très bientôt !

Namarië.

Toutes les images présentées dans cet article sont la propriété exclusive de leurs auteurs.

Les Ragots de la Taverne #13

Hello There !

Bonjour à tous et bon dimanche, bienvenue dans ma Taverne où il fait bien chaud alors qu’au dehors la pluie bat les ardoises, crépit les murs, arrose la nature de sa douce musique. Bienvenue dans le Ragot #13, le ragot maudit, où le sang et la mort sont omniprésents… ou pas. Prenons plutôt un café pour nous réchauffer et partageons les nouvelles de la semaine.

Happy Coffee

Point série : The Mandalorian, The Last of Us. Pedro Pascal à bloc à la Taverne. Il ne manquerait plus qu’il en vienne à incarner Roland pour le futur projet de La Tour Sombre par Mike Flanagan et je serai aux anges tant je trouve que le rôle lui irait bien… à condition de lui mettre des lentilles pour qu’il ait les yeux bleus. Quoiqu’il en soit, je prends toujours autant de plaisir à regarder TLoU, la série tend à montrer quand même qu’aujourd’hui le monde du jeu vidéo n’a rien à envier à celui plus reconnu et respecté des séries et du cinéma. La qualité du scénario, de l’intrigue, de l’animation, du cadrage, beaucoup de choses finalement réutilisées dans la série, sont largement à la hauteur voire supérieures à ce que certaines plateformes et studios nous proposent.

The Mandalorian a diffusé son deuxième épisode cette semaine qui, s’il ne renouvelle rien, fut un bon moment. Le sentiment que je garde, c’est qu’il faudra à un moment arrêter afin de ne pas en faire trop. Je crains qu’à la longue il n’y ait plus rien à raconter et qu’il prolonge artificiellement la série pour son côté Jackpot. Cela serait au détriment du spectacle et de la légende des personnages installés. Il faut parfois continuer l’histoire d’une autre manière, avec des posters de temps en temps, des figurines, des jouets, quelques sous entendus en interview. Parfois il ne faut pas répondre à la hype et à la demande des fans de plus en plus exigeants et consommateurs aveugles. Parfois il faut juste laisser l’imagination des spectateurs vagabonder.

Point film : Ces dernières semaines, je me suis énormément replongé dans mes amours de jeunesse : les Westerns. C’est mon père qui m’a filé le virus en me parlant très souvent de Il était une Fois dans l’Ouest de Sergio Leone qu’il avait vu au cinéma à sa sortie, mais introuvable à mon époque en cassette VHS dans les locations. Nous avions fini par l’enregistrer un soir qu’il passait à la TV, pendant que moi, comme tous les enfants de cette époque, je me devais d’être au lit. Néanmoins, nous étions chanceux d’avoir un magnétoscope à l’époque au début des années 80. Suite à l’enregistrement j’avais pu le découvrir vers mes huit ans, et si à cet âge on ne comprend pas forcément toutes les implications qui lient les personnages, je savourai la photographie, les dialogues, l’ambiance et le regardai en boucle, tout comme d’autres classiques tel que Le Bon, La brute et le Truand, Et Pour Quelques Dollars de Plus, Les Sept Mercenaires, etc. Mon tout premier souvenir de western date de mes 6 ans environ et s’appelait Le Dollar Troué.Des classiques que je n’ai cessé de redécouvrir donc ce dernier mois, avec un grand plaisir, et je ne peux m’empêcher de remarquer encore plus, même si je le savais déjà, combien mon réalisateur fétiche – Quentin Tarantino – a emprunté à ces films et à Leone spécialement.

Point lecture : Cette semaine fut plus calme et douce, j’ai néanmoins réussi à terminer Le Pistolero, premier tome de La Tour Sombre du Maitre, Stephen King. Il s’agissait d’une relecture faite dans le cadre du suivi du podcast Le 19e palabre. Mes pas me conduiront la semaine à venir vers la Longue Marche, ou plutôt Marche ou Crève en VF. En attendant, je vais me reposer, c’est le weekend après tout.

Bonsai!

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