Hello There !

Et voici déjà le 11e épisode de ces ragots de la Taverne. Je suis heureux comme tous les dimanches de vous ouvrir mon monde. Mais laissez moi d’abord comme toujours vous offrir un café.

Happy coffee time

Cette semaine je me suis de nouveau replongé dans le monde du premier auteur à m’avoir fasciné, à avoir ouvert les portes de la réflexion. À l’adolescence, j’étais assez torturé – comme beaucoup j’imagine – je ne comprenais pas mon monde, je l’exécrais. Comment les choses pouvaient-elles être ainsi ? Comment pouvaient-elles être aussi injustes ? Beaucoup d’autres questions me taraudaient. Un auteur m’aida à comprendre en partie la psychologie humaine, à relativiser, à en rire surtout plutôt que de désespérer : Stephen King. Il fut mon compagnon pendant de longues heures, les oreilles remplies des groupes de métal de l’époque. Dans ma bulle je parcourais son monde qui m’aidait à mieux appréhender le mien. Je lui dit un grand merci Sai, pour tout ça.

Mon cycle préféré a toujours été La Tour Sombre que j’ai probablement plus lu que Le Seigneur des Anneaux, et croyez-moi, ça fait beaucoup de pages et d’heures à eux deux. D’ailleurs King ne se cache pas que ce sont les Hobbits et Le bon, La brute et Le Truand – film de 1966 de Sergio Leone – qui lui ont inspiré les aventures de Roland Deschain et sa quête de la Tour – « Ta putain de Tour ». Mais beaucoup de romans de Steve sont liés à la Tour Sombre, son oeuvre est un univers global et complexe. Cette semaine, alors que dimanche dernier je vous disais que j’avais acquis deux nouveaux de ses livres dans ma collection, j’ai finalement choisi de finir ma relecture de Carrie, et comme souvent avec ses livres, s’ils ne dépassent pas 500 pages, ben ils fondent comme neige au soleil. Il m’a fallu une soirée pour le terminer bien qu’il me restait environ 160 pages, soit plus de la moitié. Le lendemain, j’écrivais sa chronique dans la foulée, chose que je fais rarement, avant de me lancer dans son tout dernier petit paru en poche. Je ne lis King qu’en poche, une habitude du lycée, et pour un auteur populaire comme il se désigne lui-même ça convient bien je trouve, on peut l’emporter partout, et c’est le plus important pour moi, l’avoir dans la poche quand j’ai 5 minutes pour lire.

J’ai donc attaqué Après, et… ben après une journée de lecture en mode tranquille, café-canapé, il a été posé le soir sur l’étagère à côté de tous ceux que j’ai déjà lus, bien sagement, un sentiment de satisafaction sur les lèvres. Il n’y a que lui qui est capable de me faire lire un livre en une journée. À l’heure où j’écris ces lignes, je vais relire Christine que je n’ai pas lu depuis plus de 20 ans. J’aime bien alterner entre relectures et nouveautés. Je serais prétentieux de dire que j’ai tout lu de lui, malheureusement non. J’ai eu des hauts et des bas dans ma vie de lecteur, et j’ai été attiré par d’autres sirènes, mais j’y reviens toujours. Le problème c’est qu’il écrit plus vite que Le Pistolero ne dégaine, et ce n’est pas peu dire. J’ai donc loupé certaines sorties que je rattrape petit à petit depuis la création de ce blog, dont il est un peu à l’origine.

Sur les 81 romans déjà parus en français (recueils et collaborations comprises) j’en ai lu 58, ce qui n’est pas si mal. Je me donne 5 ans pour être à jour, et même en relire certains afin de les chroniquer ici, comme une gigantesque bibliothèque de mes impressions de lecture sur un de mes auteurs de Panthéon – on parlera de mon panthéon un jour mais les auteurs sont au nombre de 5, je vous laisse réfléchir aux noms qui le composent.

J’avais prévu que cette année soit SF et Fantastique et on est en plein dedans. Lovecraft, au menu cette année, à déjà été croqué en janvier et quand on sait à quel point il a inspiré le King, on reste bien dans le même bain. En terme de SF j’ai dépassé la moitié de mon recueil Total Recall de K. Dick et j’aurai beaucoup de chose à dire c’est sûr, déjà sur le travail d’édition plus que moyen – ponctuation manquante, majuscule oubliée, etc – mais également sur le contenu de ces nouvelles.

En attendant je vous laisse, je dois aller laver ma voiture avant de passer à l’institut, mais prenez le temps de finir votre café et allez lire mes autres revues sur Stephen King, vous ne serez pas déçus. Bon sauf si vous êtes du genre à trembler devant une araignée !

À ce sujet, vous voulez bien vous occuper de celle énorme qui dort dans l’angle de la fenêtre là ? Vous serez gentil… trèèès gentil. Grand Merci Sai.

Bonsai !