Les Ragots de la Taverne #13

Hello There !

Bonjour à tous et bon dimanche, bienvenue dans ma Taverne où il fait bien chaud alors qu’au dehors la pluie bat les ardoises, crépit les murs, arrose la nature de sa douce musique. Bienvenue dans le Ragot #13, le ragot maudit, où le sang et la mort sont omniprésents… ou pas. Prenons plutôt un café pour nous réchauffer et partageons les nouvelles de la semaine.

Happy Coffee

Point série : The Mandalorian, The Last of Us. Pedro Pascal à bloc à la Taverne. Il ne manquerait plus qu’il en vienne à incarner Roland pour le futur projet de La Tour Sombre par Mike Flanagan et je serai aux anges tant je trouve que le rôle lui irait bien… à condition de lui mettre des lentilles pour qu’il ait les yeux bleus. Quoiqu’il en soit, je prends toujours autant de plaisir à regarder TLoU, la série tend à montrer quand même qu’aujourd’hui le monde du jeu vidéo n’a rien à envier à celui plus reconnu et respecté des séries et du cinéma. La qualité du scénario, de l’intrigue, de l’animation, du cadrage, beaucoup de choses finalement réutilisées dans la série, sont largement à la hauteur voire supérieures à ce que certaines plateformes et studios nous proposent.

The Mandalorian a diffusé son deuxième épisode cette semaine qui, s’il ne renouvelle rien, fut un bon moment. Le sentiment que je garde, c’est qu’il faudra à un moment arrêter afin de ne pas en faire trop. Je crains qu’à la longue il n’y ait plus rien à raconter et qu’il prolonge artificiellement la série pour son côté Jackpot. Cela serait au détriment du spectacle et de la légende des personnages installés. Il faut parfois continuer l’histoire d’une autre manière, avec des posters de temps en temps, des figurines, des jouets, quelques sous entendus en interview. Parfois il ne faut pas répondre à la hype et à la demande des fans de plus en plus exigeants et consommateurs aveugles. Parfois il faut juste laisser l’imagination des spectateurs vagabonder.

Point film : Ces dernières semaines, je me suis énormément replongé dans mes amours de jeunesse : les Westerns. C’est mon père qui m’a filé le virus en me parlant très souvent de Il était une Fois dans l’Ouest de Sergio Leone qu’il avait vu au cinéma à sa sortie, mais introuvable à mon époque en cassette VHS dans les locations. Nous avions fini par l’enregistrer un soir qu’il passait à la TV, pendant que moi, comme tous les enfants de cette époque, je me devais d’être au lit. Néanmoins, nous étions chanceux d’avoir un magnétoscope à l’époque au début des années 80. Suite à l’enregistrement j’avais pu le découvrir vers mes huit ans, et si à cet âge on ne comprend pas forcément toutes les implications qui lient les personnages, je savourai la photographie, les dialogues, l’ambiance et le regardai en boucle, tout comme d’autres classiques tel que Le Bon, La brute et le Truand, Et Pour Quelques Dollars de Plus, Les Sept Mercenaires, etc. Mon tout premier souvenir de western date de mes 6 ans environ et s’appelait Le Dollar Troué.Des classiques que je n’ai cessé de redécouvrir donc ce dernier mois, avec un grand plaisir, et je ne peux m’empêcher de remarquer encore plus, même si je le savais déjà, combien mon réalisateur fétiche – Quentin Tarantino – a emprunté à ces films et à Leone spécialement.

Point lecture : Cette semaine fut plus calme et douce, j’ai néanmoins réussi à terminer Le Pistolero, premier tome de La Tour Sombre du Maitre, Stephen King. Il s’agissait d’une relecture faite dans le cadre du suivi du podcast Le 19e palabre. Mes pas me conduiront la semaine à venir vers la Longue Marche, ou plutôt Marche ou Crève en VF. En attendant, je vais me reposer, c’est le weekend après tout.

Bonsai!

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